J’ai visité la fonderie abandonnée I. quelques mois trop tard. Pillée, saccagée et enfin incendiée, cette fonderie n’est plus que le reflet d’elle-même.

En arrivant, sur le portail de la fonderie abandonnée I., un petit message du Maire nous explique quand l’incendie a eu lieu et qu’il est désormais interdit de pénétrer sur la friche industrielle. Il nous indique également que l’on procédera dans les meilleurs délais à la mise en sécurité du site. Cet incendie, qui a ravagé plus de 1000 m² de bâtiments, n’est malheureusement pas le premier. A l’intérieur, il ne reste plus grand chose.

Les incendies ne sont pas les seuls responsables. Laissée à l’abandon, la fonderie I. a été progressivement désossée par les récupérateurs de métaux. D’ailleurs, durant notre visite, nous découvrirons des sacs pleins de métaux prêts à être emportés. Apparemment, malgré l’arrêté du Maire, nombreux sont ceux à venir sur visiter la friche. Au bout de quelques minutes, je vais même tomber sur un autre groupe d’urbexeurs que je connais. 

Par chance, certains moules ont été sauvés de flammes. Ces derniers nous donnent de bons indices de ce que l’on produisait autrefois dans cette fonderie. Dans les bureaux, nous découvrons aussi de nombreux dossiers nous en apprenant encore un peu plus sur l’histoire du lieu. Créée en 1913, on y travaillait principalement du cuivre. Changeant plusieurs fois de propriétaires, elle est finalement rachetée par un groupe chinois et fermera définitivement trois ans plus tard. Désormais fermée depuis maintenant six ans, la fonderie I. été rachetée par la ville en vue d’être dépolluée et rasée. Le chantier est colossale : la fonderie s’étend sur plus de 40000 mètres carrés.

Après une heure sur place, mon acolyte et moi-même décidons de quitter les lieux. Très déçu pas cette exploration, nous reprenons la route vers un autre spot qui, nous l’espérons, sera en bien meilleur état.

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Le dépôt militaire abandonné où je vous emmène aujourd’hui est un lieu assez incroyable et digne des meilleurs films hollywoodiens tant le lieu semble lunaire et hors du temps.

Ce dépôt militaire abandonné m’a d’abord frappé par son gigantisme puisqu’il s’étend à perte de vue sur trois communes françaises. Plusieurs centaines de bâtiments y sont répartis sur un terrain d’une surface supérieure à 100 hectares. Ouvert à la fin de la première guerre mondiale, on y stocka jusqu’à plus de 500000 obus. Le lieu est tellement immense que les munitions étaient réparties sur le camps grâce à un chemin de fer privatif long de plusieurs kilomètres.

Tous les bâtiments n’ont pas été construit en une seule fois. Année après année, l’armée construisit de nouveaux magasins à munitions, des bureaux, une salle de soin, des hangars, etc. En nous promenant, nous remarquons effectivement que tous les bâtiments ne se ressemblent pas et varient du tout au tout section après section. Après des dizaines d’années de services, le dépôt militaire est finalement modernisé en vu d’en améliorer la sécurité mais aussi la capacité d’échange d’informations. Malheureusement, la même année, le gouvernement annonce une refondation de l’Armée de Terre et une réduction progressive des activités et des ressources. Le sort du site est alors scellé et ce dernier fermera au début des années 2000.

Arrivés sur place en début d’après-midi, nous allons passer de très longues heures à marcher et explorer le lieu. Notre balade semble sans fin et les baraquements défilent les uns après les autres. Impossible de dire devant combien de bâtiments nous sommes passés et bien évidemment, nous n’avons pas pu tous les visiter. D’ailleurs, l’intérieur des bâtiments n’a que très peu d’intérêt puisque chacun d’entre eux a été soigneusement vidé de toute munition et même de tout mobilier. Seul le bâtiment d’accueil et les logements des officiers proposaient une architecture un peu différente.

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Le parc aquatique abandonné que je vous propose de découvrir est un lieu qui a été délaissé il y a maintenant quelques années. Laissé l’abandon avec tous les équipements de l’époque, ce lieu est devenu, littéralement, un terrain de jeu pour urbexeurs.

Ce parc aquatique abandonné aurait facilement pu être réhabilité. Malheureusement, le manque d’investissement et le manque de volonté des responsables ont abouti à ce statu quo. Année après année, les installations se dégradent un peu plus. Pourtant, plusieurs scénarios de réaménagement avaient été réalisés. Mais revenons-en à la découverte du lieu. Une fois à l’intérieur du parc aquatique, nous découvrons plusieurs installations : un petit terrain de rugby, un pont de singe, la piscine, sa plage et son toboggan, une petite cascade d’eau, les sièges des maîtres nageurs, l’ancienne buvette et enfin le local technique de la piscine.

L’exploration commença avec un petit pic-nic afin de profiter un peu des espaces verts avant de rentrer dans le vif du sujet. Nous nous dirigeons ensuite vers la pièce maîtresse du lieu : le toboggan. Si sa belle couleur bleu commence un peu à passer, je suis tout de même surpris de son bon état général. Quelques loopings plus bas : la piscine. Personnellement, je ne m’y baignerais pas. La couleur de l’eau n’est pas très engageante.

A l’autre bout de la piscine : le local technique. C’est le lieu le plus dégradé du parc aquatique abandonné. A l’intérieur, nous découvrons l’énorme machinerie permettant d’entretenir et de nettoyer la piscine ainsi que toutes les plans de fonctionnement. La taille des filtres est juste hallucinante ! Juste à côté : un container qui devait permettre de ranger les chaises, les tables et les transats.

Une fois notre petite exploration et nos photos terminées, nous reprenons la route en direction d’un château dont je vous parlerais sans doute très prochainement.

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Le garage des années 70 est un spot tout à fait exceptionnel, tant dans sa localisation que par ce qu’il renferme. Situé au bord d’une rivière, le temps semble s’y être arrêté.

Le garage des années 70 renferme une belle collection de véhicules en tout genre : des voitures, des tracteurs, des motos, des camionnettes, etc. Malheureusement, une grande partie d’entre eux sont en assez mauvais état. Vitres cassées, tags, voitures retournées et pièces volées viennent un peu gâcher la découverte. Mais il n’y a pas que les voitures qui sont dégradées. En effet, une partie du bâtiment s’est effondrée et a certainement terminée dans la rivière située juste en dessous.

Bien que partiellement en ruine, le bâtiment a su conserver son charme. Dans la partie la plus ancienne, les grandes arches en pierres et en briques, est toujours debout. Aujourd’hui partiellement envahie par la végétation, on y trouve encore quelques vestiges du passé ainsi que quelques objets surprenants.

Aujourd’hui, les décors de carnaval, les décorations de Noël et le stock de bois de chauffe du voisin côtoient la collection de véhicules des 70’s. Apparemment, la maire semble utiliser le lieu comme entrepôt de stockage mais ne semble pas vouloir rénover le bâtiment. Il y a donc fort à parier que cette time capsule s’éteindra à petit feu avant de s’écrouler sur elle même ; ensevelissant par la même occasion cette magnifique collection.

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En arrivant à la ferme du château du Docteur M, une odeur de corps en décomposition se fait immédiatement sentir. L’odeur est très forte et nous fait craindre une macabre découverte. Et ce fût le cas !

La ferme du château du Docteur M se situe juste au-dessus du château. En arrivant, nous pensions qu’elle était encore habitée dans la mesure ou une exploitation agricole se trouve juste à côté et cultive les champs longeant la ferme. Si vous n’avez pas encore lu notre compte rendu sur le château du Docteur M, allez y jeter un petit coup d’oeil ! Ce château construit au Moyen-Age est juste incroyable !

Mais revenons-en à la ferme du château du Docteur M. Comme je vous le disais, en arrivant, un très forte odeur de cadavre en décomposition s’est vite fait sentir. Après quelques minutes de recherche, nous découvrons un corps … de chat. La pauvre bête était littéralement en train de se faire dévorer de l’intérieur par des centaines de vers. Rassurés, nous entamons donc l’exploration de cette ferme abandonnée.

La ferme se compose d’une maison, d’une remise, d’une grange et d’une cave. Apparemment, les derniers occupants sont partis il y a fort longtemps en laissant derrière eux quelques indices sur leurs activités agricoles. De toute évidence, au vu des nombreux tonneaux présents dans la grange, la ferme devait être exploitée par des vignerons. Ces derniers devaient également avoir quelques têtes de bétails puisque nous avons aussi découvert une petite écurie juste à côté.

La cave, la remise et la maison sont quant à eux assez vides mais pleins de charme. Désormais, les combles de la maison sont habités par un couple de hiboux que nous avons un peu dérangé durant notre visite. La maison quant à elle n’est plus que le reflet de la gentilhommière qu’elle devait être à l’époque.

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La maison de Tante Hélène est une incroyable capsule temporelle comme on en trouve peu à Lyon. En plein cœur de la ville, ce lieu semble avoir échappé aux squatteurs, tagueurs et autres vermines qui dégradent habituellement les friches.

La maison de Tante Hélène est située au fond d’une petite rue assez calme. Quand on arrive sur place, on a presque l’impression que Tante Hélène va sortir sur le porche de sa maison et nous accueillir avec un plat de cookies et un verre de lait. Hélas, la vieille dame a quitté sa maison il y a déjà bien des années. Elle s’est éteinte, il y a quelques mois, dans la maison de retraite où l’avait placé sa jeune sœur ; Tante Marielle.

Durant ces quelques années d’abandon, la maison a bien évidement été visitée mais des indiscrets qui n’ont pas trop détériorés les lieux. Principalement la recherche des trésors et des bijoux d’Hélène, ces derniers ont inspecté chaque recoins de la maison et inspecté chaque objet. En résulte un beau bazar dans chacune des pièces de la maison.

Tante Hélène laisse donc derrière elle sa petite maison et ses nombreux souvenirs. Désormais habitée par les chats du quartier, la maison n’est ni très grande, ni très luxueuse. L’ensemble contraste avec la magnifique garde robe de Tante Hélène qui aimait et travaillait dans la mode. Une cuisine, un salon, une entrée, une chambre, un cellier et une salle de bain. Le tour de la maison fût assez vite faite.

Une fois notre exploration terminée, nous refermons la porte de cette petite maison abandonnée et laissons derrière nous tous les souvenirs et les témoins de la vie de Tante Hélène.

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A la recherche d’une carte urbex avec tous mes spots urbex, rurbex et les accès aux souterrains de Lyon ? Alors vous êtes au bon endroit ! Vous trouverez ici la liste de mes meilleures friches, mes plus beaux châteaux, de splendides souterrains et des lieux abandonnés incroyables.

Cette carte urbex est directement accessible sur Google Maps en cliquant sur l’image ci-dessous. Vous n’aurez qu’à cliquer, depuis votre smartphone, sur le spot où vous voulez aller et votre GPS fera le reste. Pour chaque friche, vous pourrez aussi accéder à une description avec tous les accès.

A programme : des friches en France et pour les plus sympas d’entre vous, je pourrais vous envoyer une autre carte avec des friches en Belgique, des friches en Allemagne, des friches en Suisse, etc. Vous n’aurez qu’à m’envoyer un message via le formulaire de contact du site pour la recevoir. Bref, vous aurez accès à des friches partout en France et dans les pays limitrophes. Avec toutes les fiches de cette carte urbex vous devriez avoir de quoi faire pendant des années. Mes point gps préférés sur cette carte sont : l’adresse du sanatorium abandonné CHM, l’adresse du garage des années 70, l’adresse du funiculaire désaffecté Saint-Paul et l’adresse du château aux mille trésors.

En zoomant un peu sur la zone de Lyon vous pourrez voir tous les souterrains que j’ai découvert à Lyon et notamment les célèbres arêtes de poisson ! Je compte sur vous pour ne pas divulguer les accès et les garder pour vous. Bien évidemment, je vous déconseille de vous rendre dans ces souterrains, dans des lieux abandonnés ou désaffectés. L’exploration urbaine et toutes pratiques liées ne sont pas sans risque et peuvent présenter de multiples dangers. La pratique de cette activité ne s’improvise pas et ne se pratique pas en glanant des spots n’importe où sur internet … Il faut chercher, farfouiller, creuser au bon endroit pour trouver de bonnes informations

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La chapelle De La Fontaine n’a pas vu de fidèles depuis quelques années. Lieu de recueillement et de prière, cette petite chapelle abandonnée a été délaissée après la fermeture de la maison de retraite dont elle dépendait.

La chapelle De La Fontaine est assez vide mais en relativement bon état. Ouverte aux quatre vents, son hôtel, ses vitraux, ses meubles, son confessionnal et ses bénitiers sont toujours présents. On pourrait presque se dire qu’en passant un petit coup d’aspirateur il serait possible d’y célébrer un office. Enfin presque …

Dans le fond de la petite chapelle abandonnée : un joli escalier en colimaçon. Au premier étage, si on peut appeler cela un étage, il n’y a presque rien en dehors d’un vieux matelas et de quelques papiers sans intérêt. Depuis la petite balustrade, le plus intéressant est sans nul doute le point de vue sur le reste de la chapelle. Après quelques photos supplémentaires de la chapelle, direction la maison de retraite.

Autant vous dire que nous n’y sommes pas resté très longtemps. Egalement très vide et en bien moins bon état, elle semble aussi avoir été squattée par des sans domicile fixe du coin. Il ne reste presque plus aucun lit ou matériel du temps ou ce lieu accueillait des personnes âgées. D’ailleurs, après une grosse dizaine de minutes à l’intérieur un voix d’homme et un aboiement de chien nous déciderons à quitter les lieux. Nous n’avions pas très envie de tomber nez à nez avec la grosse bête et son propriétaire ! Une fois dehors, nous faisons un dernier petit tour du propriétaire. D’ailleurs, personnellement, je préfère largement la maison de retraite de l’extérieur que de l’intérieur. Le bâtiment est simple mais a beaucoup de charme.

Une fois terminé, nous quittons les lieux sans regrets et rejoignons la voiture pour d’autres explorations !

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Puisque c’est les vacances, je vous propose de visiter un parc de loisirs abandonné. Désormais bien connu dans le monde de l’urbex, le parc a été fermé il y a seulement quelques mois.

Ce parc de loisirs abandonné avait ouvert ses portes dans les années 90. Propriété du département où il se situe, ce parc était à la base un petit parc à thème. Malheureusement, l’idée n’a pas séduit et il ferma une première fois après seulement sept ans d’existence.

Il ré-ouvrira ses portes mais sera refermé quelques années plus tard suite à des problèmes financiers et pour des raisons de sécurité. A la fin des années 2000, le parc change de nom et de thématique ; espérant ainsi séduire et attirer un nouveau public. Plus familial et orienté autour des jeux aquatiques, le nouveau propriétaire du parc investira dans de nouvelles attractions … mais cela ne suffira pas. Le parc a définitivement fermé ses portes. Pour tenter de récupérer un peu sa mise son propriétaire mettra en vente les attractions et certains équipement sur Le Bon Coin.

Le parc de loisirs abandonné a malgré tout conservé ses toboggans, son petit train, sa calèche, ses miroirs déformants, etc. Invendables, usés et franchement désuets, on comprend en les voyant que les touristes ne risquaient pas de faire des centaines de kilomètres pour venir s’y amuser. Bien qu’abandonné depuis peu, le parc semble l’être depuis bien plus longtemps. Les attractions semblent dater d’un autre temps.

Laissé à l’abandon, un gardien passe cependant régulièrement pour surveiller le lieu et refermer les portes et les fenêtres ouvertes par des explorateurs peu scrupuleux. Après le grosse vague de visites qui a eu lieu dernièrement, le propriétaire du parc aurait décidé de prendre des mesures draconiennes pour endiguer ce flux presque ininterrompu. A mon avis les prochains urbexeurs risquent d’avoir quelques petites surprises en se rendant sur place la prochaine fois.

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La demi-rotonde, est comme son nom l’indique, ce qu’il reste d’une ancienne rotonde ferroviaire. Un temps abandonné, le bâtiment sert depuis quelques années à stocker des locomotives et du matériel de la SNCF dans le but de les préserver.

La demi-rotonde n’est donc plus à proprement parlé un lieu abandonné et urbexable. L’accès en est formellement interdit. D’ailleurs les locaux sont désormais lourdement gardés par un gardien, une alarme et un système de déclenchement de fumigènes en cas d’effraction. Ça fait toujours plaisir de voir que certains bâtiments que l’on a visité durant leur abandon retrouvent une nouvelle jeunesse et une nouvelle fonction quelques années plus tard.

Suite à mon article sur la rotonde abandonnée, vous avez été assez nombreux à me demander à quoi servait précisément une rotonde. Je vais essayer de vous répondre de façon succincte en me basant sur wikipedia. Tout d’abord, le nom vient du latin rotondus qui signifie rond. L’architecture de ce type de bâtiment est donc de forme circulaire surmontée d’une coupole portée par des colonnes. Le bâtiment est desservit par un pont tournant ou une plaque tournante permettant le remisage des locomotives. Stocker les locomotives est donc la fonction première d’une rotonde.

Mais revenons-en à la demi-rotonde. Construite au cours de la seconde moitié du dix-neuvième siècle, elle pouvait accueillir jusqu’à 48 véhicules. Malheureusement, les années passant et la technologie évoluant, le bâtiment a été progressivement délaissé et abandonné. Aujourd’hui géré par des passionnés, le lieu est progressivement restauré et déborde de petits trésors témoins du passé.

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Le château Sanglier a été construit au tout début du 20e siècle. Il doit son nom à la grosse tête de sanglier empaillé située à côté de la porte dans l’entrée principale du château.

Le château Sanglier est une véritable madeleine de Proust dans le milieu de l’urbex. Malheureusement, nous ne connaissons pas grand chose sur son passé et son histoire. En vente depuis des années pour plus de 400 000 euros, les acquéreurs ne se bousculent pas au portillon. Malgré un parc de plusieurs hectares, deux étages, des combles, un entresol et une cave, le château ne trouve pas preneur.

En plus de la demeure principale, une maison de gardien et des écuries complètent le tableau. Au final, l’ensemble dispose de plus de 500 mètres carrés habitables. A mon avis, des travaux avaient été initiés dans les années 80. Malheureusement, comme souvent, ils se sont arrêtés avant d’être terminés. C’est sans doute ce qui explique le relativement bon état du bâtiment.

A notre arrivée, nous comprenons vite que nous ne sommes pas seuls. Comme dans le Château Sécession, nous croiseront plusieurs groupes d’explorateurs de plusieurs pays européens. A l’intérieur, nous devons presque faire la queue pour faire nos photos et éviter de nous gêner les uns les autres.

Même s’il reste pas mal de mobilier à l’intérieur du château Sanglier, beaucoup de meubles et d’objets ont disparus ou ont été déplacés. Bien qu’entretenu par son propriétaire et surveillé par les adolescents du village qui vivent juste à côté, certains arrivent malheureusement à repartir avec un petit souvenir. D’ailleurs, pour la petite histoire, nous avons croisé ces adolescents. Pour dissuader les intrus, ils débarquent à quatre en vélo, empêchent de faire des photos en se plaçant devant l’objectif et appellent la police. Autant vous dire que les urbexeurs qui n’avaient pas fini leur petit tour ont écourté leur visite. La stratégie est très efficace ; on voit qu’ils ont l’habitude.

Mais revenons-en à notre exploration ! A l’intérieur, le rez-de-chaussée et son salon / salle à manger valent vraiment le coup d’oeil. On a presque l’impression que le ménage vient d’être fait. Les étages sont un peu plus decay. Il n’y reste plus grand chose en dehors de quelques lits et des salles de bains. Notre visite se terminera par la cave qui, elle, contient encore pas mal d’outils, de bouteilles, de tonneaux … et même une baignoire …

Espérons que ce magnifique château Sanglier trouve un jour un acquéreur qui pourra le rénover et lui redonner sa splendeur d’antan !

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Je suis allé visité le château Wolfenstein lors d’un road trip urbex d’une semaine pendant les vacances. Avant d’y pénétrer, je ne pensais pas que je découvrirais un lieu aussi préservé. D’ailleurs, je me suis même demandé s’il était réellement abandonné. Outre son excellent état de conservation, l’électricité était toujours branchée.

Mais le château Wolfenstein est bel et bien abandonné. D’ailleurs, jusqu’à il y a très peu de temps, l’ensemble du domaine était à vendre pour la modique somme d’un million d’euros. Ce château ce style écossais n’est pas très vieux. Il fût construit dans les années 30 mais fût vendu quelques années plus tard pour être transformé en maison de soin puis en sanatorium et enfin en maison de retraite. Malheureusement, le début des années 90 marquera le déclin de l’institut. L’ensemble du domaine est mis en vente. Vétuste et ne répondant plus aux normes en matière de sécurité, son propriétaire a préféré construire une autre maison de retraire plutôt que de le rénover.

Il y a un an, un gestionnaire de village vacances a racheté l’ensemble du domaine. Pour le moment, il est utilisé à des fins humanitaires par la Croix Rouge. C’est d’ailleurs une des choses qui nous surprendra le plus en arrivant sur place. Ce lieu pourtant abandonné et inhabité était pour le moins peuplé. En nous enfonçant dans la foret en direction du château Wolfenstein la foule disparaît petit à petit.

Une fois à l’intérieur, la première salle que je découvre est la salle des archives. Encore pleine, elle me livre quelques informations sur le bâtiments et ses derniers occupants. Poursuivant mon exploration du rez-de-chaussée, j’arrive ensuite dans un couloir absolument magnifique. Habillé d’ardoise au sol et de bois sculptés sur les murs, tout est impeccable. Dans la salle à manger, la table est partiellement dressée comme prête à accueillir de nouveaux convives.

Dans les étages, la majorité des chambres sont vides mais certaines ont conservé leurs trésors et réservent quelques surprises. Lit, tapis, rideaux, canapés, miroirs, commodes, armoires, etc. On pourrait presque y dormir après avoir fait un brin de ménage. Pour le reste de la visite, je vous laisse le soin de la faire en photo. D’ailleurs, il se pourrait bien que certains reconnaissent les décors d’un célèbre jeu vidéo …

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En arrivant au bowling du moulin blanc, la première question que je me suis posé concernait ce fameux moulin ; était-ce un vrai moulin ou était-ce une reconstitution.

Et bien le bowling du moulin blanc était bel et bien un moulin à farine. Ce moulin à vent a été construit à la fin du dix-neuvième siècle par un agriculteur local. Détruit pendant la première guerre mondiale, ce moulin a été reconstruit quelques années après la guerre.

Au fil des années, le moulin changea dix fois de propriétaire et devint un bowling au début des années 2000. Le lieu proposait également un coin bar et des jeux d’arcades. Pour pouvoir investir les lieux, le nouveau propriétaire s’était alors engagé à restaurer le vieux moulin et reconstruire la ferme attenante. Mais l’aventure ne dura pas longtemps ; moins de dix ans. Des problèmes juridiques ont entraîné la condamnation du propriétaire au pénal et la fermeture de l’établissement.

Aujourd’hui, le moulin attend toujours que les engagements pris soient tenus. En attendant sa possible restauration, un jour peut-être, le moulin dépérit à vue d’œil. Lors de mon exploration, je suis monté au sommet du moulin. Malgré quelques renforts pour qu’il tienne debout, ce dernier est victime de nombreuses infiltration d’eau. Dans la partie bar et bowling c’est encore pire, une grande partie de la toiture est désormais effondrée et les caves de l’établissement sont totalement inondées.

Ce qui semble avoir résisté le plus aux affres du temps, c’est le bar et la cheminée. Bien évidemment, comme vous pouvez le voir sur les photos, il ne s’agit que d’un décor. On a l’impression de trouver dans une vieille taverne bavaroise.

Aujourd’hui, le bowling du moulin blanc est ouvert aux quatre vents. A notre arrivée sur place, nous sommes tombés nez-à-nez avec des ouvriers. En leur parlant, nous apprenons qu’ils ne sont pas là pour le bowling du moulin blanc mais pour construire une nouvelle route. Pas du tout surpris de notre présence, ils nous indiquent qu’ils croisent des urbexeurs presque tous les jours.

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Construit au tout début des années 1900, l’asile psychiatrique boutons est une petite ville à lui tout seul. Caché dans les montagnes, il nous aura fallu plus de trente minutes de marche pour atteindre les premiers bâtiments.

L’asile psychiatrique boutons s’étend sur un million de mètre carré. Oui, un million de mètre carré !!! Je n’ai même pas réussi à compter tous les bâtiments composant cet incroyable complexe. Pavillons pour les patients, laboratoires, bâtiments administratifs et même une église composaient cet incroyable complexe. De loin, on peut voir les bâtiments répartis sur plusieurs flancs de la montagne.

Malgré la surface dont il disposait, l’asile psychiatrique boutons a très vite été surpeuplé. Aujourd’hui, la majorité des bâtiments sont laissés à l’abandon après le transfert d’une partie de l’activité au début des années 2000. Seuls deux d’entre eux sont aujourd’hui utilisés par l’hôpital. D’autres bâtiments devaient être réhabilités mais le chantier est pharaonique. Les travaux sont estimés à plusieurs centaines de millions d’euros.

Pour tout explorer, il nous aurait fallu entre deux et trois jours. Nous nous sommes donc contentés de visiter six bâtiments. Autant vous dire qu’il y avait de tout ! Ce qui m’a le plus marqué, c’est sans doute le bâtiment contenant tous les vêtements des patients. L’ambiance y était vraiment très particulière et des milliers de boutons y jonchaient le sol … d’où le nom donné à cet asile psychiatrique.

Autre élément frappant : les murs et les grillages encerclant les pavillons destinés aux patients. Autant vous dire que même avec la plus grande volonté du monde, ces derniers n’avaient aucune chance de s’échapper.

Bref, après plus de cinq heures à déambuler dans la montagne au milieu des bâtiments, nous décidons de partir avant que la nuit ne tombe. Une chose est certaine, il faudra absolument que j’y retourne pour visiter les trop nombreux bâtiments que je n’ai pas pu voir lors de cette visite.

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